Tatouage et résilience …

Interview de la Radio Télévision Belge

Brigitte a été interrogée par Maïna Boutmin en septembre 2023. 

« Ces dernières années les tatouages se sont largement démocratisés. Longtemps associés aux prisonniers ou aux marins, une population très variée arbore aujourd’hui une peau encrée, et ce succès est particulièrement visible chez les jeunes générations. 

En Belgique, selon les chiffres de Statbel (2017), 500.000 individus se tatoueraient chaque année. De l’esquisse rigolote aux véritables œuvres d’art, les esthétismes sont multiples, autant que les significations. Le fait de se marquer la peau a été banalisé, et il ne semble plus nécessaire aujourd’hui de convoquer une raison particulière pour imprégner un motif dans sa peau. Malgré tout, pour beaucoup, le tatouage est une manière d’encrer de manière définitive un évènement, un proche, un lieu, pour rendre hommage ou simplement pour se rappeler de ce qui a été. Le tatouage devient un exutoire des traumatismes ou au contraire recouvre ce que l’on souhaiterait oublier… » ….